Mars / Avril 2015 

CHER MEMBRES 

L’AFM est en mouvement, une fête de Pâques avec cache des œufs pour les enfants, goûter et cadeaux a été mise en place. Ce fut un moment très sympathique que nous reconduirons probablement l’an prochain. 

Au mois de mars vous avez eu la gentillesse de remplir un questionnaire pour que notre stagiaire puisse l’introduire dans son travail de maturité, nous vous en remercions. 

Nous avons organisé un café papas qui semble répondre à un besoin des hommes de se retrouver n’hésitez pas à nous rejoindre. 

Pour les vacances des enfants vous avez reçu plusieurs messages mails n’attendez pas pour vous inscrire, nous pouvons selon votre salaire vous aider à payer ces prochains camps d’été. 

Inscrire son enfant à des camps ou activités de vacances sur le site de l’État de Genève. 

Cette démarche permet d’inscrire son enfant de 3 à 18 ans à un camp, un centre aéré ou une activité de vacances.

Cette démarche administrative peut s’effectuer auprès de l’État de Genève. Pour vous faciliter la tâche, la Ville de Genève vous indique le site web suivant :

Site web de l’État de Genève: centres aérés, camps et activités de vacances pour les 3-18 ans

Inscrire son enfant à des camps ou activités de vacances sur le site de l’État de Genève

Nous travaillons également avec REKA qui propose pour les familles une fois tous les deux ans des vacances à frs. 100.- la semaine.

https://www.reka.ch/fr/offressociales/Documents/FragebogenIT_f.pdf

RÉSULTATS DU QUESTIONNAIRE DE NOTRE STAGIAIRE

Je remercie tous les membres qui ont pris le temps de répondre à mon questionnaire.

Voici les résultats de ma recherche :

Le nouveau compagnon
Certaines fois, après la séparation, la mère refait sa vie avec un nouveau compagnon. Cet intervenant externe qui s’immisce entre la mère et l’enfant n’est souvent pas le bienvenu cependant il intervient dans la résilience de l’enfant.

Peu d’études s’intéressent à savoir si ce nouveau compagnon est un atout ou un obstacle pour la résilience de l’enfant c’est pour cela que j’ai réalisé un questionnaire que j’ai ensuite envoyé aux membres de l’AFM. J’ai eu 44 réponses, 38 femmes et 6 hommes. Cela concerne 73 enfants.
J’ai questionné ces membres à propos de la relation entre leur enfant et leur nouveau compagnon. Je me suis particulièrement focalisé sur l’implication de ce nouveau compagnon dans l’éducation et sur le fait de savoir si ce compagnon représenterait un père de substitution.

Nous pouvons constater que plus de la moitié des personnes interrogées intégreraient le compagnon dans l’éducation de l’enfant. Que ce soit les 60% de oui ou les 40% de non ils ont répondu de la même manière à la question de la substitution. Très peu de membres ont répondu que le nouveau conjoint pourrait éventuellement remplacer le parent.

Je pense que ce résultat est dû en partie au 20% des parents qui ont une garde partagée. L’enfant voit ses deux parents, il n’a donc pas besoin de substitut.

Pour le 80% des autres je ne peux pas l’expliquer mais je pense simplement que le parent qui élève l’enfant ne veut pas remplacer le parent absent.

Dans mon questionnaire, à la question : ‘’ Avez-vous dans certaines situations avec votre/vos enfant(s) ressenti le besoin d’avoir un(e) conjoint(e) à vos côtés ?’’ presque 80% des membres ont répondu oui. Cela montre bien qu’il est difficile d’être seul face à l’éducation de son enfant.
Les situations décrites sont variées mais il s’agit le plus souvent de problème d’autorité et de l’absence ressentie pendant les fêtes d’anniversaires ou scolaires ainsi que pendant les loisirs ou les vacances.

Chaque moment important de la vie rappelle à l’enfant que ses parents sont séparés.

De plus, l’éducation d’une famille monoparentale n’est pas la même qu’une famille traditionnelle étant donné que 72% des personnes interrogées ont répondu oui à la question : ‘’ Pensez-vous que l’éducation de votre/vos enfant(s) aurait été différente si vous n’aviez pas été monoparentale ?

Sur ces 80%, 40% affirment que l’enfant a été affecté par la séparation uniquement sur le moment alors que les 60% autres disent qu’aujourd’hui encore l’enfant souffre.

Sur les 80% qui ont répondu positivement, 70% ont affirmé qu’ils pensaient avoir une relation particulière grâce à leur monoparentalité. Sur les 20% qui ont répondu négativement à la première question, moins de la moitié, c’est-à-dire 45% des interrogés pensent qu’ils ont une relation différente avec leur enfant.

Ce schéma montre que la majorité des monoparentaux affirment que leur séparation a eu un impact sur l’enfant. Je peux dire que la grande majorité qui a répondu oui à la première question a aussi répondu oui à la seconde et ceux qui ont répondu négativement à la première ont mis la même réponse à la seconde même si le pourcentage est moins grand.

AIDES DIVERSES DE L’AFM

CAFÉS PAPAS
Notre premier café papas de cette année a eu lieu. Un moment pour échanger, partager. Un lieu où l’on peut mettre des liens entre papas. Nous allons reconduire ce café environ une fois par mois. Le prochain sera fixé pour les membres à travers un doodle.

PIQUE-NIQUE
Durant le mois de mai nous allons organiser un repas canadien un mercredi soir de 18 heures à 20 heures. L’AFM apportera les boissons. Un mail vous sera envoyé.

BILLETS GRATUITS POUR LES MEMBRES
Nous allons vous proposer également des billets pour la piscine, le grand théâtre, l’OSR et divers autres théâtres soyez attentifs à vos mails.

RÉGLEMENTATIONS CANTONALES SUR LES ALLOCATIONS FAMILIALES

Canton Genève
Prestations, montant des allocations familiales

Montants des AF, art. 8 L-GE, art. 2 du Règlement d’exécution de la loi sur les allocations familiales (RSGE J 5 10.01) :

Montant de l’allocation pour enfant de 300 francs, mais montant plus élevé, c’est-à-dire 400 francs pour les enfants incapables d’exercer une activité lucrative de 16 ans à 20 ans;

Montant de l’allocation de formation professionnelle de 400 francs ;

Les montants de l’allocation pour enfant et l’allocation de formation professionnelle sont augmentés de 100 francs à partir du troisième enfant donnant droit aux AF ; le nombre d’enfants pris en considération pour l’octroi des suppléments est celui des enfants donnant droit aux allocations pour un même ayant droit; lorsque deux ayants droit mariés vivent dans un même ménage avec au moins 3 enfants donnant droit aux allocations, ils peuvent, sur requête conjointe et écrite, bénéficier des suppléments prévus par l’art. 8, al. 4, de la loi ; A défaut de requête conjointe, le parent qui touche les allocations pour le ou les enfants communs peut formuler la requête. A défaut d’enfant commun, la requête est formulée par le parent de l’enfant le plus jeune du ménage ;

L’allocation de naissance et l’allocation d’adoption est de 2’000 francs, augmentation de 1’000 francs à partir du troisième enfant donnant droit aux AF ; le nombre d’enfants pris en considération pour l’octroi des suppléments est celui des enfants donnant droit aux allocations pour un même ayant droit; lorsque deux ayants droit mariés vivent dans un même ménage avec au moins 3 enfants donnant droit aux allocations, ils peuvent, sur requête conjointe et écrite, bénéficier des suppléments prévus par l’art. 8, al. 4, de la loi ; A défaut de requête conjointe, le parent qui touche les allocations pour le ou les enfants communs peut formuler la requête. A défaut d’enfant commun, la requête est formulée par le parent de l’enfant le plus jeune du ménage.

Art. 12A L-GE : Des allocations pour cas spéciaux sont versées par la caisse d’allocations familiales pour personnes sans activité aux personnes dans le besoin, qui ont des enfants à leur charge et qui n’ont aucun droit à des AF ou des prestations similaires. Il est également versé des AF pour les enfants et les jeunes en formation, domiciliés dans le canton, pour lesquels n’existe aucun bénéficiaire au sens de l’art. 3 L-GE qui toucherait ces AF.

Allocations familiales pour personnes sans activité lucrative
Art. 2A, 3, 18, 26 L-GE

Les personnes sans activité lucrative ont droit aux AF pour autant que l’enfant soit domicilié en Suisse.

Le cercle des bénéficiaires est étendu à toutes les personnes sans activité lucrative sans limite de revenu et aux personnes qui exercent une activité lucrative à titre de salarié ou d’indépendant et qui réalisent à ce titre un revenu annuel soumis à cotisation AVS inférieur à la moitié du montant annuel de la rente complète AVS.

La caisse d’allocations familiales pour personnes sans activité (CAFNA) est compétente en matière d’AF pour les personnes sans activité lucrative.

Pas de cotisation pour les personnes sans activité lucrative.

Le financement est à la charge du canton.

Assurances sociales: séjour en Suisse et départ de la Suisse vos droits dans une brochure explicative

Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Isabelle Descombes, Directrice